Thorac Cardiovasc Surg 1963; 11(4): 427-433
DOI: 10.1055/s-0028-1101143
Copyright © 1963 by Georg Thieme Verlag

Mykotische Aneurysmen und ihre chirurgische Behandlung1

K. Dost
  • Chirurgischen Universitätsklinik Freiburg i. Br. (Direktor: Prof. Dr. H. Krauss)
1 Herrn Professor Dr. H. Krauss zum 65. Geburtstag gewidmet.
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Publication Date:
11 December 2008 (online)

Zusammenfassung

Obwohl nicht ganz korrekt, ist der Begriff des Mykotischen Aneurysma für alle Aneurysmen, die als Folge einer bakteriellen Entzündung – außer durch Spirochaeta pallida – entstanden sind, nach der historischen Arbeit von OSLER aus dem Jahre 1885 beibehalten worden. Wenn man von spezielleren Unterscheidungsmöglichkeiten absieht, kennt man einerseits Mykotische Aneurysmen vom bakteriell-embolischen Typ und solche, die aufgrund einer lokalen bakteriellen Entzündung entstanden sind. Wenngleich Mykotische Aneurysmen nicht so selten sind, ist die Zahl der erfolgreich operierten Patienten begrenzt. Wir fanden in der Literatur 48 Fälle mitgeteilt und berichten über einen weiteren aus unserer Klinik. Die wesentlichen postoperativen Komplikationen sind Nachblutungen und Rezidiv im nicht sterilen Operationsgebiet oder als Folge des weiterhin als Emboliequelle vorhandenen Entzündungsherdes. Es erscheint erforderlich, daß das Mykotische Aneurysma so weit als möglich – auch unter Mitnahme des entzündlich veränderten Gewebes der Umgebung – im Gesunden entfernt wird.

Summary

Ever since Osier's historic work in 1885 the term mycotic aneurysm, though not quite correct, has been retained for all aneurysms due to bacterial inflammation, except for luetic ones. Eliminating subgroups, two classes of mycotic aneurysms are distinguished: 1. those due to bacterial emboli and 2. those due to primary bacterial inflammation at the site of development. The number of successfully operated patients is small though mycotic aneurysms are by no means rare. The authors have found 48 cases in the literature and report one case from their own experience. The main post-operative complications are bleeding and recurrence at the non-sterile site of operation or due to emboli from the persisting inflammatory focus. It appears necessary to remove the mycotic aneurysms as radically as possible, also excising the affected tissue in the surrounding and sacrificing as much normal tissue as technically feasible.

Résumé

Les difficultés du traitement chirurgical des anévrismes mykotiques résident dans les causes de la maladie elle-même. Malgré un traitement par antibiotiques à forte dose, on n'a bien souvent pas la possibilité, même après l'enlèvement chirurgical de l'anévrisme, de maîtriser les suites inflammatoires ou des récidives ou des saignements post-opératoires. Pour caractérises ces complications on en décrit 3 cas. Bien que les chances de succès par un traitement chirurgical de l'anévrisme mykotique soient relativement faibles, il faut lorsque le diagnostic est certain et pour autant que l'anévrisme soit situé à une place accessible lors de l'intervention, poser l'indication à cette intervention. On ne doit pas s'attendre à une guérison spontanée. Le danger de rupture mortelle s'accroit constamment, même si l'inflammation a pu être maitrisée par un traitement par antibiotiques. D'autre part, si l'on se trouve en présence d'un milieu opératoire infecté, il faudra se limiter à l'acte le plus limité possible. Là où les conditions topographiques pourraient empêcher une intervention réparatrice, il faudra s'abstenir. Chaque anastomose serait dangereuse. Le tableau I nous montre la répartition des techniques opératoires utilisées dans les 49 cas que nous avons opérés avec succès. La technique qui fut utilisée le plus fréquemment est l'excision de l'anévrisme avec ligature distale et proximale de l'artère. Les interventions réparatrices furent pratiquées 14 fois. Les résultais de la littérature semblent enseigner que l'on doit renoncer aux interventions réparatrices du fait du danger de complications, sauf dans les cas où on risquerait de perdre un organe important. Nous croyons qu'il est important d'enlever en même temps que l'anévrisme mykotique, toute la tumeur inflammatoire avoisinante, et de ce fait, d'avoir un champ opératoire propre. Les complications les plus importantes proviennent d'une réinfection ou de ses suites. Dans un de nos cas, pour pouvoir pratiquer une intervention radicale, nous avons même dû sacrifier un nerf cubital.

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