Endoscopy 2007; 39(07): 758
DOI: 10.1055/s-0032-1306954
Commentaires
© Georg Thieme Verlag KG Stuttgart · New York

Commentaire de travail de J. S. Park et al., pp. 616

Further Information

Publication History

Publication Date:
13 March 2012 (online)

J. S. Park, C. I. Sohn, S. J. Hwang, H. S. Choi, J. H. Park, H. J. Kim, D. I. Park, Y. K. Cho, W. K. Jeon, B. I. Kim. Qualité et efficacité de la préparation colique par polyéthylène glycol (PEG) en une fois ou en doses fractionnées pour des coloscopies matinales précoces

Cette équipe sud-coréenne confrontée à la nécessité de réaliser des coloscopies matinales précoces a voulu tester l'efficacité de la tolérance d'une préparation par PEG fractionnée afin d'améliorer l'acceptabilité de la préparation. En effet, la préparation conventionnelle à base de 4 l de PEG peut entraîner des sensations de nausées de vomissements, de ballonnement abdominal et une nuit de mauvaise qualité.

Il s'agit d'une étude randomisée comportant deux groupes: le premier groupe (A) recevait une préparation conventionnelle à base de 4 l de PEG entre 20 heures et 23 heures la veille de l'examen. Le deuxième groupe (B) prenait 3 l de PEG entre 20 heures et 23 heures puis 1 l à terminer au plus tard deux heures avant la coloscopie qui était réalisée entre huit heures et neuf heures trente du matin. Il n'y avait pas ou peu de régime.

Un questionnaire patient était établi concernant la tolérance de la préparation. La compliance était appréciée en fonction du volume de liquide non pris. Les auteurs ne précisent pas l'existence et le type de sédation utilisée. Les opérateurs ne connaissaient pas le mode de préparation (simple aveugle). L'évaluation de la propreté était faite par les endoscopistes selon le score d'Ottawa qui apprécie la préparation colique segment par segment en quatre niveaux. Enfin ces derniers signalaient les difficultés de procédure, le taux d'intubation caecale.

La qualité de la préparation était meilleure de façon significative dans le groupe B, que la compliance ait été satisfaisante ou non. En termes de tolérance, les plaintes de nausées et de ballonnement abdominal étaient plus fréquentes dans le groupe A.

Les auteurs rapportent que les troubles du sommeil étaient moins fréquents dans le groupe B bien que la différence ne soit pas significative, mais ne disent rien sur la nécessité et le ressenti de se lever vers trois ou quatre heures du matin pour prendre le dernier litre de la préparation.

Par ailleurs compte tenu du délai minimal retenu en France pour la prise de liquide avant l'examen réalisé sous anesthésie, les horaires proposés sont difficilement transposables. Il faut quand même retenir l'idée que la préparation idéale devrait probablement se terminer trois heures avant l'examen.