Résumé
1. L’auteur compare le comportement des plaquettes du lapin en présence de levures
opsonisées, de particules de BaSO4 et de fragments d’aorte broyée.
2. Il ne semble pas qu’on puisse envisager un mécanisme commun pour expliquer l’accolement
des plaquettes à ces diverses surfaces. En effet, le NaCl hypertonique inhibe électivement
la fixation aux levures opsonisées, le chauffage des plaquettes empêchant leur accolement
aux fragments vasculaires. Le traitement des plaquettes par la papaïne détruit leur
possibilité de se fixer à l’un quelconque des systèmes considérés. Cet enzyme supprime
l’opsonisation des levur’es sans altérer la propriété adhésive des fragments vasculaires.
3. Après 30 min à 60° C, les fragments aortiques ne permettent plus la fixation des
plaquettes à leur niveau.
4. Le complexe antigène-anticorps se comporte comme les levures opsonisées.
5. Les plaquettes se fixent le mieux aux débris d’aorte à un pH de 6,5.
6. La discussion met en évidence le parallélisme entre les faits observés vivo et in vitro.