Endoscopy 2012; 44(03): 308
DOI: 10.1055/s-0032-1306678
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Commentaire de travail de S.-E. Kudo et al., pp. 869

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21 February 2012 (online)

Commentaire de travail de S.-E. Kudo et al., pp. 869 Endoscopy 2011; 43: 223 The following Comment that was published on page 223 of Issue 2/2012 contains numerous grammatical mistakes. A corrrected version is reprinted in here:

S.-E. Kudo, K. Wakamura, N. Ikehara, Y. Mori, H. Inoue, S. Hamatani. Diagnosis of colorectal lesions with a novel endocytoscopic classification – a pilot study

L’endoscopie à haute définition et les techniques de chromoendoscopie permettent une analyse de l’architecture de la surface épithéliale qui apporte des informations précieuses sur la nature des formations tumorales colorectales. Cependant, la précision diagnostique de ces méthodes est insuffisante pour déterminer le choix de l’exérèse et de l’analyse histologique. L’endocytoscopie développée par Olympus permet d’obtenir des images de microscopie optique in vivo en plaçant l’objectif au contact de la muqueuse préalablement colorée par le bleu de méthylène et le cristal violet. Les détails observés sont de niveau cellulaire et se situent dans le même ordre de grandeur que l’endomicroscopie confocale avec un champ de vision de quelques centaines de microns et une profondeur de champ de 50 microns. Dans sa dernière version, ce système a été intégré à l’endoscope sous forme d’une optique indépendante. Le Pr SE Kudo, père de la classification éponyme du Pit Pattern, a élaboré une classification endocytoscopique de l’épithélium colorectal normal et pathologique. Chez 206 patients explorés par coloscopie dans cette étude, 196 avaient des images analysables et comparables aux prélèvements biopsiques (213 échantillons). La classification comporte 4 principaux types, EC1a (normal), EC1b (hyperplasique), EC2 (dysplasie) et EC3 (cancer), qui possèdent des sous-types. L’étude montre que la distinction entre les sous-types non néoplasiques (EC1a et b) et néoplasiques (EC2 et plus) est possible avec une sensibilité et une spécificité de 100% après une lecture à l’aveugle des séquences vidéo par des endoscopistes formés mais ignorants des diagnostics histologiques, tandis que la distinction entre lésions néoplasiques résécables endoscopiquement (moins grave que EC3b) et lésions ne relevant pas du traitement endoscopique (EC3b et plus, correspondant à sm ou pire), était possible avec une Se de 90.1% et une Sp de 99.2%. L’endocytoscopie, qui entre les mains d’experts japonais, procure des images de qualité remarquable, a donc un potentiel certain pour la prise de décision endoscopique. Cependant, elle reste actuellement une technique de démonstration plus qu’une perspective proche, en raison, de son coût prohibitif et de sa non-disponibilité commerciale.